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RechercherDerniers commentairesmerci à vous. olivier barde-cabuçon
Par Anonyme, le 10.04.2023
sacrée bonne femme. la version "bad ***" de marilyn, excessive. qu'est ce qu'elle m'a plu... http://chez-ra ou
Par chez-raoul, le 13.04.2020
ça donne envie de le lire
Par Anonyme, le 09.08.2018
merci pour vos commentaires élogieux !
si je puis me permettre, vous devriez insérer des sauts de paragraphe
Par Anonyme, le 11.06.2017
many thanks for the review of my book. merci beaucoup. http://www.mil larcrime.com.c enterblog.net
Par sam millar, le 22.04.2016
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Date de création : 30.03.2011
Dernière mise à jour :
18.11.2025
513 articles
Si l'adaptation que Clint Eastwood en a tiré, dont la personnification de Josey Wales sert iconiquement d'illustration à la couverture du roman, est bien connue des amateurs de western et des fans du grand cinéaste américain, l'ouvrage dont il est issu l'est sans doute moins. Lacune réparée grâce aux éditions Rivages qui propose donc de remonter aux sources de cette légende de l'Ouest sauvage, à travers les excellentes pages signées Forrest Carter en 1973, soit trois ans avant que Clint Eastwood n'endosse la défroque de ce tueur d'exception, infortuné père et mari rendu fou de douleur par l'annihilation de sa famille.
La rage au cœur, l'homme vit désormais au gré d'une cavale perpétuelle, fuyant la folie des hommes et se contentant de rapines et de raids meurtriers pour subsister et assouvir sa vendetta. La force du récit de Carter, c'est de ne jamais juger son héros malgré lui, le présentant tel qu'en lui-même, légende vivante dont le patronyme seul suffit à produire son pesant de frissons chez ceux qui croisent sa route sanglante. Il impose l'effroi et le respect mêlés. Il ne connait pas la peur et avance droit devant lui, se frayant si besoin un chemin à coups de colts 44, dont il use avec une dextérité hors pair.
Certes, les images du film reviennent vite en tête au fil de la lecture mais c'est pour mieux nous permettre en fait de mesurer à quel point Clint Eastwood a su incarner magnifiquement ce personnage à la densité extraordinaire, aux contours quasi spectraux (à l'instar de cet étranger impavide qu'il campera plus tard dans Pale Rider), flanqué d'un vieil indien incarné superbement par Chief Dan George sur grand écran.
Leur amitié, la complicité qui les unit, sans oublier la présence d'une squaw qui leur est attachée jusqu'à la mort, humanise ô combien ce road movie à cheval. Jusqu'à une inconcevable terre promise, synonyme de rédemption (im)possible, auprès d'une orpheline et de sa grand-mère sauvées in extremis des comancheros.
Un formidable roman troussé par un auteur plutôt méconnu chez nous, controversé aux Etats Unis pour s'être révélé tardivement se dissimuler sous l'identité d'Asa Earl Carter, plume de l'ombre d'un certain gouverneur d'Alabama, le tristement fameux George Wallace, pour lequel il rédigea des discours extrémistes, favorables à la ségrégation, aux relents pour le moins nauséabonds, en pleine période de lutte en faveur des droits civiques.
(http://www.imdb.com/name/nm0141620/bio).
Et pour plus de précisions sur le film, nous vous renvoyons volontiers vers un blog ami où figure en ligne une chronique dédiée à l'adaptation magistrale de et avec Clint Eastwood :
http://vivelewestern.centerblog.net/93-josey-wales-chef-uvre-absolu-de-clint-eastwood