amour argent art belle bonne cadeau cadre chez coeur collection dieu divers
RechercherDerniers commentairesmerci à vous. olivier barde-cabuçon
Par Anonyme, le 10.04.2023
sacrée bonne femme. la version "bad ***" de marilyn, excessive. qu'est ce qu'elle m'a plu... http://chez-ra ou
Par chez-raoul, le 13.04.2020
ça donne envie de le lire
Par Anonyme, le 09.08.2018
merci pour vos commentaires élogieux !
si je puis me permettre, vous devriez insérer des sauts de paragraphe
Par Anonyme, le 11.06.2017
many thanks for the review of my book. merci beaucoup. http://www.mil larcrime.com.c enterblog.net
Par sam millar, le 22.04.2016
· HOLLYWOOD S’EN VA EN GUERRE : UNE PRIVÉE CONTRE LES NAZIS
· Jayne Mansfield 1967 : une éternelle gloire posthume
· Un Traitre de Dominique Jamet : une malsaine Occupation...
· RAGING BULL : UN UPPERCUTT AU COEUR SIGNE JAKE LA MOTTA
· « Occupe-toi d'Arletty ! » : un Gai Paris vert de gris
· LA TRILOGIE COSTE : LES TRES BONS ENGRENAGES D’OLIVIER NOREK
· PEREIRA ATTEND d'Antonio Tabucchi
· "LE CHINOIS" D'HENNING MANKELL : CRIMES POUR MEMOIRE
· UN PERE IDEAL : le gêne du tueur est il héréditaire ?
· L’ETE DE KATYA : QUAND TREVANIAN GOTHISAIT LE PAYS BASQUE
· UNE DOUCE LUEUR DE MALVEILLANCE : PLONGEE EN PSYCHE FATALE
· LA PENDUE DE LONDRES : CECI EST BIEN PLUS QU'UN FAIT DIVERS
· SYLVIA PLATH, CHRONIQUE D'UN SUICIDE ANNONCE
· LES NEUF CERCLES : ELLORY SUR LES TRACES DE JAMES LEE BURKE
· AMERICAN DESPERADO : SANGLANTE CONFESSION POUR CRIMINEL NE
Date de création : 30.03.2011
Dernière mise à jour :
23.08.2025
504 articles
Avec Le Romantique, William Boyd signe cet été aux éditions du Seuil une emballante fresque romanesque, dans une belle traduction d’Isabelle Perrin.
Une fresque qui nous promène un peu partout sur le globe tout au long du 19ème siècle sur les talons de son héros de papier, Cashel Greville Ross (1799-1882), dont on se régale des tribulations guerrières ou amoureuses comme des aventures les plus exotiques qui soient.
Avec le monde pour toile de fond, un monde qui bouge et se transforme au gré des progrès de la science et de la technique, cette Geste de plus de 500 pages nous promène de l’Irlande à Londres en passant par la bataille de Waterloo dont Cashel devient un vétéran malgré lui.
Avant qu’il ne s’embarque pour les Indes, de nouveau sous l’uniforme, qu’il remise au placard en dirigeant ensuite ses pas vers l’Italie où il fraye avec Lord Byron et le couple Shelley, avant de s’y éprendre du grand amour de sa vie.
Un amour contrarié par les circonstances et un destin facétieux qui le conduisent ensuite de l’autre côté de l’Atlantique, s’établissant plusieurs années en Amérique pour fonder une famille et ce qui sera la première brasserie du pays depuis son lopin de terre fertile du Massachusetts.
De retour en Angleterre, le voilà promu explorateur en folie cavalant vers Zanzibar pour s’en aller dénicher les sources du Nil au gré de rebondissements incroyables, qui de fil en anguille le propulsent diplomate à Trieste au détour de chapitres rocambolesques.
Dans une prose débridée et avec un sens du détail qui soigne aussi bien les personnages secondaires qui hantent le récit que les costumes et les décors de cette épopée propre à enchanter les amateurs d’épique, Boyd s’y entend pour nous emporter dans un tourbillon d’anecdotes intimes qui rendent son Cachel attachant au possible.
Au point de refermer à regret le livre de cette existence bigger than life, romantique au sens le plus littéral du terme, véritable tour de force littéraire donnant envie de se replonger dans les œuvres précédentes d’un formidable conteur qu’on serait tenté de qualifier de formidable historien de l’imaginaire.