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RechercherDerniers commentairesmerci à vous. olivier barde-cabuçon
Par Anonyme, le 10.04.2023
sacrée bonne femme. la version "bad ***" de marilyn, excessive. qu'est ce qu'elle m'a plu... http://chez-ra ou
Par chez-raoul, le 13.04.2020
ça donne envie de le lire
Par Anonyme, le 09.08.2018
merci pour vos commentaires élogieux !
si je puis me permettre, vous devriez insérer des sauts de paragraphe
Par Anonyme, le 11.06.2017
many thanks for the review of my book. merci beaucoup. http://www.mil larcrime.com.c enterblog.net
Par sam millar, le 22.04.2016
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Date de création : 30.03.2011
Dernière mise à jour :
20.12.2025
518 articles
Après John Huston et Kirk Douglas récemment disparu, l’historien du cinéma Christophe Leclerc se penche sur un autre monstre sacré du 7ème Art, hexagonal celui-ci, en la personne d’Alain Delon ‘’l’acteur qui offre son âme’’ pour reprendre le titre de l’ouvrage qu’il lui consacre et qui vient de paraitre chez L’Harmattan.
Revenant sur le parcours émérite d’un enfant de la drôle de balle, celle des chargeurs qu’il eut en main du côté de l’Indochine lors de son engagement volontaire sous les drapeaux autant que celle qu’il saisit au bond quand son physique avantageux lui ouvrit les portes du cinéma français à défaut d’être né dans ce sérail-là, celui dont le père tenait un cinéma dans l’Ouest parisien finit par passer de la salle à l’écran, à l’inverse de Jeff Daniels dans La Rose Pourpre du Caire de Woody Allen.
Star internationale ayant fait ses classes des deux côtés des Alpes, boulimique de travail à l’instinct de fauve capable au fil du temps de s’improviser producteur et réalisateur pour les besoins de sa cause et des projets qu’il promeut, incarnation relativement droitière d’un cinéma populaire qui fit les beaux jours des salles obscures dans les années 60, 70 et 80, Alain Delon perpétue la tradition gabinienne en endossant la défroque des flics et des truands qui hantent alternativement ses classiques que sont devenus Mélodie en sous-sol, Le Clan des Siciliens, Le Samouraï, Le Cercle Rouge, Un Flic, Flic Story ou Le Gitan, avant de jouer les redresseurs de torts un rien maverick dans Mort d’un pourri, Pour la peau d’un flic ou bien encore Le Battant.
Il serait cependant réducteur de ne voir en Delon qu’un sex-symbol balançant alternativement des deux côtés de la loi. Faisant fi de ce manichéisme et des archétypes, il est capable de s’atteler à des prestations davantage nuancées, qu’il flirte tout de même avec le crime dans Plein Soleil ou La Piscine, qu’il incarne la noblesse dans Le Guépard ou la force mâle dans Rocco et ses frères ou qu’il subisse les affres de cette sombre France de l’Occupation dans le magistral Monsieur Klein qu’il tourne sous la direction de Joseph Losey après avoir été pour lui l’assassin de Trotsky.
Beau méchant voué à périr face à Charles Bronson et Toshiro Mifune dans Soleil Rouge le western européen de Terence Young, inconnu en cavale déclenchant les passions dans La Veuve Couderc d’après Simenon, juge d’instruction dans Les Granges Brûlées, Professeur dans le métrage éponyme de Valério Zurlini, il est tout aussi crédible en docteur équivoque dans Traitement de choc d’Alain Jessua, en Tulipe Noire ou en Zorro, que malmené par des mômes tueurs dans l’intrigant Attention, les enfants regardent que réalise Serge Leroy en 1978.
Des planches aux plateaux, de la gloire à cette soif d’absolu qui anime tout artiste né, l’auteur passe en revue la carrière émérite d’un interprète racé, esthète et Homme Pressé par excellence, dont on ne se lasse pas de revoir les prestations sur le petit écran à défaut de pouvoir encore aller l’applaudir au cinéma. Comme un grand coup de chapeau à celui qui porta si bien le Borsalino…